En somme, pour faire un spectacle, il suffit d'un artiste et d'un spectateur !
Si cette affirmation lapidaire est indiscutable du point de vue littéral, il est heureux que la réalité soit toute autre, faute de quoi nous serions privés de music hall, de grands concerts, de comédies musicales, de clubs de jazz, etc. Sans parler du cinéma ou de la télévision.
Comme chacun sait, la qualité d'un spectacle dépend aussi de techniciens qualifiés, de manutentionnaires efficaces, d'une organisation sans faille, de gestionnaires prévoyants, de sonorisateurs attentifs, d'éclairagistes de talent, de décorateurs, de costumiers, d'agents de sécurité, de régisseurs faiseurs de miracles, de cadreurs habiles, de réalisateurs inventifs, de secrétaires capables de surnager dans un océan de paperasse et de formalités... bref, de tous ces intermédiaires indispensables qui constituent ce qu'on appelle "le monde du spectacle".
S'il est une chose dont un artiste doit se persuader, c'est qu'en dépit de l'importance de son rôle, il n'est qu'une coquille vide sans la précieuse collaboration de tous ces gens.
Quelle que soit leur tâche, fût-elle la plus modeste, ils méritent non seulement son respect, mais même toute son estime.
Je n'ai jamais eu à m'y forcer. C'est une attitude qui m'est naturelle et que mes musiciens partagent sans réserve. La solide réputation de convivialité de l'orchestre de Marc Laferrière dans le monde du spectacle m'est au moins aussi chère que celle de son professionnalisme.
J'ai parlé de respect et d'estime... j'y ajoute toute ma reconnaissance.
Marc Laferrière
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